Vous voulez la vérité et rien que la vérité ? Bien entendu et c'est logique, aussi je ne peux pas vous laissez remplir une fiche à mon sujet sans vous expliquer comment j'en suis arrivé là ! Tout cela serait bien inconvenant et il me faut vous raconter cette histoire, on ne peut plus banale, qu'est la mienne...
Je ne sais pas quand je suis né, ni le jour, ni le mois et encore moins l'année. Là où débutent mes souvenirs ? Lorsqu'on m'a mis un fusil dans les mains et qu'on me l’a fait pointer sur mon père en ordonnant que j'appuis sur la gâchette. C'est comme ça que ma vie commence, la vie banale d'un enfant soldat. Nous étions 100 au départ si je me souviens bien, environs 70 garçons et 30 filles, humains et hybrides; tous présent dans cet endroit dans les mêmes circonstances; enlever en France, forcer de tué ceux qu'on disait nos parents, formaté pour devenir des machines à tuer sans émotions... Pour arriver à ce dernier point il aura fallu plusieurs années, je dirais 8 ce qui devait nous amener à un âge approximatif d'entre 13 et 16ans pour la quasi-totalité d'entre nous. Ce qui c'est passer à ce moment ?
Voyez-vous, malgré le fait qu'on puisse briser l'esprit d'un être humain et encore plus facilement un enfant; il reste toujours quelques "morceaux d'humanité"; nous avions tous un ou deux amis très proches parmi nos frères d'armes; pour Eux, ceux qui dirigeaient le programme dont nous étions les cobayes, ce n'était pas un problème, c'était une étape nécessaire à la suite de Leurs plan. 8 ans à crée des liens pour ensuite les rompre, les détruire de ses propres mains; un jour on nous à former par groupe de deux ou trois afin de mener une mission qui semblait tout à fait banale en apparence, patrouiller à différents endroit d'une forêt. C'est uniquement une fois sur place que nous avons reçus les véritables ordres; tuer ses équipiers ou se faire tuer par ces derniers. C'était notre dernière épreuve et si nous ne la menions pas à bien, si nous refusions les ordres, ceux qui le refuseraient seraient abattus. Bien entendu rien n'était fait au hasard et surtout pas les équipes; c'était bien évidement les personnes desquelles nous étions les plus proches qui étaient dans notre "équipe" et que nous devions éliminer. Nous avions 3 jours, trois jours pour nous trouver, nous combattre et nous tué de sang-froid.

Comment ça c'est fini ? Et bien je suis là devant vous, j'imagine que vous connaissez l'issue de mon "épreuve", cependant je vais vous dire ce qui c'est passer; vous imaginez sans doute que nous avons tous hésité, chercher un moyen de nous en sortir sans qu'aucun de nous meurt ? Bien entendu que non, car votre ami le plus proche est également votre pire ennemi, vous connaissez l'expression se faire poignarder dans le dos ? C'est exactement ce qui m'est arrivé, la fille dont j'étais le plus proche, celle dont j'étais même amoureux, n'à pas hésiter la moindre seconde avant de m'attaquer après avoir reçus l'ordre en même temps que tout le monde dans son oreillette. Elle devait avoir un ou deux ans de plus que moi, une hybride louve qui semblait être la personne la plus douce au monde... La cicatrice dont je vous parlais plus tôt vient de là, dans le dos, un centimètre à droite du cœur... Autant vous dire qu'il s'en est fallu de peu, je suis tombé et me suis cogner la tête contre un rocher, me retrouvant finalement sur le dos; ma tête saignait également et je sombrais presque dans l'inconscience... J'ai passé 36 heures entre la vie et la mort et elle mit toute cette période à comprendre qu'elle n'avait pas reçus l'ordre de rentrer, que mon poux était tellement faible qu'elle ne l'avait pas senti et qu'elle n'avait donc pas achever la mission. De mon côté j'eus l'occasion de réfléchir, enfin si on peut dire ça étant donné que j'étais à demi inconscient; sur toutes les illusions que je m'étais fait alors même qu'on nous élevait pour être des machines à tuer, nous ne l'étions pas tous encore, la moitié d'entre nous étaient des gosses qui jouaient avec le sang, qui s'amusaient à tuer mais qui avaient encore une âme; l'autre moitié était constitué de tous ceux qui portaient un masque d'émotion, qui simulait pleinement la vie mais qui en réalité n'étaient que des marionnettes attendant leurs ordres...

Moi ? A la base j'étais plutôt du premier groupe, ceux des naïfs, ceux qui pensaient qu'on pouvait être une machine à tuer mais aussi avoir une existence propre, et c'est ce que je pense aujourd'hui encore. Pourtant j'ai réussi à survivre, pour ça j'ai du piéger et tué celle que j'aimais, couvrir mes mains de son sang; cette idiote n'était pas resté prêt de moi et je n'avais donc qu'à me préparer et l'attendre patiemment. J'avais perdu trop de sang et j'étais trop faible pour lui tendre une embuscade digne de ce nom, et si elle ne me voyait pas là où j'étais sensé être elle serait sur ses gardes et je n'aurais aucune chance de m'en sortir contre elle dans mon état. Il me restait une solution, j'avais mon arme de poing coller à la hanche, la sortir de son étui était une vraie plaie, cependant je réussi cette tâche; quelques feuille morte pour recouvrir mon bras et mon arme, gardez un œil ouvert et faire semblant d'être dans les vapes, attendre le dernier moment pour vider mon chargeur dans cette traîtresse... Voilà mon plan; et le plus risible dans cette histoire c'est qu'il à fonctionner comme sur des roulettes. Elle s’est approcher prudemment, mais totalement à découvert, quand elle fut assez prêt pour que je la touche à coup sûr je tirais à feu nourris, je continuais d'appuyer sur la gâchette même après avoir été à court de balle... On finit par me contacter et me dire que j'avais "gagné", qu'ils m'envoyaient une équipe pour me remettre sur pied car j'avais mérité de vivre grâce à cet "exploit" ...
Ce qui c'est passer immédiatement après n'est pas très intéressant, la plupart d'entre nous étaient sévèrement blessés; il nous fallut un certain temps pour être de nouveau sur pied, nombre de survivant: 42; 29 de sexe masculin, 13 de sexe féminin. Après ce que nous avions fait, les quelques rebus tels que moi avaient perdu les espoirs qui leurs restaient et étaient prêt à tout. Mais je n'étais pas pour autant un pantin à leurs services, j'étais un meurtrier, un être de sang-froid et sans état d'âme, mais je refusais de les laisser diriger chacun de mes actes. On nous laissait presque carte blanche par la suite; je passais donc mon temps à "affiner mes talents". Au bout de quelques années, je pu mettre en exécution le plan que j'avais pour me sortir de Leurs griffes; une fois de plus je faisais dans la simplicité car plus c'était simple moins on s'y attendait et moins on suspectait les choses. Angleterre, 2012, un hangar. Moi qui atteint ma cible, une balle perdue qui fait exploser un baril de fioul, un incendie et la mort. Il suffisait juste d'avoir un corps supplémentaire de la même taille que moi et un feu suffisamment fort pour transformer des os en poussière. Bien entendu il y avait des dommages collatéraux, bien entendu tout cela n'avait aucun impact sur moi. Une nouvelle identité ? Du gâteau, il suffisait de se fondre dans le décor, de connaitre deux trois personnes et en 2 ans j'avais des papiers, une toute nouvelle façon de me comporter, une histoire à raconter à mes "amis et collègues de travail" ; c'était mes débuts en tant que majordome, en deux ans j'ai pu apprendre toutes les bonnes manières et les ficelles du métier... Aujourd'hui, on m'appel Sébastian, Sébastian Casteliano, un homme tout à fait normal si on oublie mon passé d'assassin, d'enfant soldat et le fait que je hais les hybrides plus que tout au monde.

Ça y est, t’es validé(e) ! Félicitations ! Nous sommes heureux de t’accueillir parmi nous, en espérant que tu t'y sentes bien.

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