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Histoire

20 lignes mini

Je suis né à Boston, dans un quartier pauvre. Mes parents et moi habitions dans une poubelle, façon de parler bien sûre… Nous vivions dans un studio minuscule, mais malgré cela, mes parents ont toujours su m’éduquer avec sourire. Du moins, c’est ce qu’ils me montraient. Plusieurs fois je me suis réveillé durant la nuit et j’entendais ma mère pleuré alors que mon père essayait de la consoler. En même temps, quels parents accepteraient d’éduquer leur enfant dans une tel situation ? Il y en a certainement qui s’en foutrait, mais ce n’était pas le cas pour mes parents. Ils se soutenaient chaque jour, se tuaient dans de petits boulots pour m’offrir un repas complet chaque soir. Malgré mon bas âge, je comprenais leur choix. Je pense que le vécu fait qu’un enfant muri plus vite et réalise beaucoup de choses que d’autres ne pourraient peut-être pas comprendre si jeune.

Grâce à leur volonté, leur soutiens, je n’ai jamais manqué de rien. J’avais l’amour de mes parents, leur présence partager, même s’il travaillait, il faisait toujours en sorte que l’un travail et l’autre reste à mes côtés, sauf quand j’étais à l’école, ils travaillaient alors tous les deux et quand je rentrais à la maison, l’un était déjà là ou encore les deux étaient présent pour m’accueillir et s’intéresser à ce que j’avais appris, ce que j’avais fait, même manger. Malgré leur fatigue, ils m’écoutaient, me souriaient, me félicitaient. J’ai eu une magnifique enfance à leurs côtés que je ne voudrais jamais oublier !

Quand je me considérais comme un petit homme responsable, je demandais à mes parents de pouvoir aller au travail avec eux durant mes weekends libres. Je voulais les aidés, être présent pour eux comme ils l’ont toujours été pour moi, leur donner un coup de mains pour alléger leur efforts. Un jour j’aidais mon père et l’autre jour ma mère. J’aimais beaucoup travailler en leurs compagnies et je voulais le faire tous les weekends suivants, mais je bossais à fond sur mes études aussi, voulant réussir dans la vie, dans l’espoir d’un jour faire partie de ce quartier que je voyais lumineux de ma fenêtre, mais tout compte fait, plus je grandissais, plus je me voyais faire autre chose, un métier qui pourrait aider et rendre le sourire à chacun.

J’économisais à partir de mes quinze ans, ne touchant pas aux moindres centimes et à mes dix-huit ans, j’avais une somme assez importante pour pouvoir offrir un nouveau toit à mes parents! Certes, je n'étais pas très rire, mais à présent ils se retrouvent avec un logement correcte et plus grand. Pour ce qui est de leur déco, c'est de mes propres mains que j'ai refais l'intérieur. Travaillant aujourd'hui pour une société de rénovation d'intérieur, il a été facile pour moi de leur bâtir un lieu chaleureux.